Exposition : 150 du carnaval de Monthey

Parfois rien ne se passe comme on voudrait...

L’artiste prévu se désiste en cours de route, nous voilà donc lancé·e·s à la recherche de la nouvelle artiste qui nous accompagnera. « LA », car nous souhaitons une danseuse, afin de poursuivre l’objectif fixé au départ de réaliser une création autour du mouvement. Très rapidement nous contactons Florence Fagherazzi, danseuse et chorégraphe valaisanne. Ni une ni deux, elle accepte et nous voilà accompagné·e·s d’une nouvelle artiste motivée ! Ça, c’est fait !

Le musée de Monthey où la visite initiale devait avoir lieu est en travaux ? Qu’à cela ne tienne, nous irons à l’exposition des 150 ans du carnaval de Monthey qui se tient justement en ce moment. Et puis, quoi de plus traditionnel, typique et local que le carnaval ? C’est une véritable institution dans cette ville, cette exposition tombe donc à point nommé. Et puis la plupart des participantes vivent à Monthey et ses environs, difficile donc de ne pas s’y intéresser de plus près ! 

Le 3 février nous nous sommes donc retrouvé·e·s devant la « Grange à Vanay », lieu de l’exposition. Seules trois participantes sont là.  Nous prenons conscience des difficultés liées à la création du groupe, nous y reviendrons plus tard. 

Le lieu est tout à fait atypique et magnifique ; il s’agit d’une grange historique et rénovée qui ouvre régulièrement ses portes à des expositions. Pour l’une des participantes, ça allait être la première fois qu’elle assisterait au carnaval. Cette visite était l’occasion de lui mettre l’eau à la bouche ! L’exposition retraçait comment le carnaval s’est implanté dans la culture montheysanne, en abordant l’histoire, les costumes et les traditions. Nous avons échangé autour des traditions de nos pays respectifs, des vêtements qui s’y rapportent et de la musique qu’on y écoute. 

Cette petite sortie était une belle manière de se retrouver en ce début d’année. Toutefois, avec Christophe, nous sommes frustré·e·s et nous questionnons sur la manière de pouvoir poursuivre le parcours. 

Les membres de notre groupe désertent les sorties et la communication peine à prendre. Bien que les dates soient annoncées à l’avance, beaucoup se désistent à la dernière minute... Nous réalisons que la principale difficulté est liée au fait qu’il n’y avait pas de groupe pré-existant. Certaines participantes viennent de l’association Pluri-Elles, d’autres sont issues des cours de langue. Il va falloir redoubler d’efforts pour attirer de nouveaux membres dans le groupe et faire comprendre aux participantes que le parcours nécessite un engagement et une constance, surtout pour la création artistique. Mais jamais on ne baisse les bras et on va s’activer pour retrouver de nouvelles participantes!

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