"Féminines" au Théâtre du Jura
Nous nous donnons rendez-vous à 19h30 au TDJ pour arriver tranquillement et boire un verre ensemble avant le début du spectacle. L’idée était de proposer un moment convivial pour prendre soin de l’arrivée dans les lieux : une table a été réservée dans le foyer du théâtre, un verre offert. Sept participant·s sont présent·es.
À 20h00, le spectacle commence. Il nous captive pendant deux heures et nous fait toutes et tous rire.
En tant que médiateur·rice, voici les différentes choses que nous avons vu/remarqué/discuté/questionné avec le groupe :
- Ce spectacle ne parle pas uniquement de football, il aborde aussi les droits des travailleuses (grèves et syndicats), la violence conjugale, l’homosexualité.
- Ce spectacle parle clairement de l’émancipation féminine sous différentes formes. On est pile-poil dans le thème du parcours.
- Le spectacle est assez long et très complet : des costumes variés, différents espaces utilisés (hauteur, profondeur), des décors imposants et modulables (les douches fonctionnent vraiment !), des ambiances prenantes grâce aux accessoires, lumières et projections vidéo et une atmosphère musicale entrainante.
- L’histoire est assez juste, ce n’est pas trop cliché. On s’attache aux personnages et la fin est émouvante.
- L’image finale est peut-être en trop. C’est un peu dommage de terminer le spectacle sur une image filmée et non une scène théâtrale. De plus, on ne voit aucun but marqué (alors qu’elles gagnent la coupe du monde !).
- Les personnages sont vraiment drôles, avec leurs habits décalés et leurs petites histoires de la vie quotidienne.
- Il y a neuf comédien·nes sur scène, ce qui ne semble pas beaucoup pour le groupe Angela Davis, une troupe de théâtre amateure.
En tout cas, tout le monde semble avoir passé un moment agréable et quitte la salle le sourire aux lèvres.
On termine la soirée en buvant un autre verre à la Guinguette, le bar du théâtre, afin de discuter et partager autour de ce que nous venons de voir. Quelques participant·es paient la tournée, dans une ambiance conviviale.
À noter encore que suite à la première rencontre, un participant a annoncé sur le groupe WhatsApp qu’il ne souhaitait pas poursuivre l’aventure, car la formule ne lui semblait pas être « son truc ». Même si nous regrettions cette décision, nous avons évidemment respecté son choix : il nous semblait important, comme médiateur·trice, de garder une certaine souplesse dans la géométrie du groupe.