La dernière danse (de la saison)

C’est la dernière rencontre de la saison et rien de mieux qu’un moment de danse avec Le Marchepied, compagnie avec laquelle nous avons fait un atelier de mouvement sur le thème de l’eau et dont nous avons vu un showing au Studio 2 en février, pour finir en beauté. C’est donc à Vevey que nous nous donnons rendez-vous car la présentation a lieu L’Oriental.

 

Le programme du Marchepied

La journée est pluvieuse et fraîche dans ce printemps qui n’ose pas commencer. Émilie (médiatrice) attend une partie du groupe à la gare de Vevey, après avoir envoyé les billets aux participants qui ont fait le déplacement en autonomie. Laura (médiatrice) est déjà sur les lieux et retrouve ceux et celles qui arrivent directement sur place. Quelques participantes d’un atelier de théâtre pour femmes migrantes que Laura anime à Vevey se sont jointes à cette sortie (dont Véronique, ancienne membre du chœur Coriolan) et retrouvent en premier Florence et Grace dans le foyer de l’Oriental. Nous sommes reçues par Corinne, Natacha et Nicholas du Marchepied qui nous accueillent chaleureusement. 

Trajet depuis la gare et accueil au théâtre

Après une petite balade sous la pluie, arrivent depuis la gare Arlette, Anna, Chris, Ruth qui rejoint le chœur après 3 ans et Nathalie, accompagnés d’Émilie et Macha de La Marmite. Ils sont reçus par Nicholas sur le pas de la porte, puis Corinne nous présente Héloïse Pocry, artiste plasticienne qui a collaboré dans ce projet pour reprendre le mouvement des danseurs et la fluidité de l’eau et les transposer sur papier avec des aquarelles. L’artiste nous raconte sa démarche et nous discutons un moment de ses œuvres.

L’artiste nous parle de son œuvre

Nous avons un peu de temps avant le spectacle et nous profitons de boire un verre tous ensemble. C’est alors une belle tablée d’une quinzaine de personnes qui s’installe dans le bar du théâtre. Les participantes de l’atelier de théâtre multiculturel se mélangent avec celles et ceux du chœur Coriolan et le climat de cette dernière sortie s’avère léger et détendu. Certaines participantes se retrouvent après 3 ans, d’autres revisitent leur rencontre, faisant mémoire vive de ce groupe de fidèles participant·es.

Un grand groupe...

 

... et des petites rencontres.

Nous voyons arriver Éloïse, Antonin et Domenico, danseuse et danseurs du projet précédent du Marchepied et qui connaissent bien les membres du shœur, pour avoir dansé ensemble et pour nous avoir reçu·es lors de leur spectacle à l’Arsenic, il y a tout juste une année. Tout le monde est content de se revoir et le moment d’entrer dans la salle arrive, nous avons hâte de voir le projet abouti et les danseurs·ses de cette année : Luc, Zoé, Jérôme, Semina et Veronica, se produire sur scène.

Accès à la salle

Pendant que nous nous installons, nous remarquons que les danseurs·ses sont assis parmi le public. Ils rigolent, ils saluent les personnes connues, dont les membres du chœur Coriolan, pendant que le public finit de s’installer. On remarque que Veronica n’est pas là, car elle a un autre projet dans un pays européen, mais elle est remplacée par une autre danseuse et ils sont toutes et tous habillé·es en tenue de sport.

Puis, les danseurs·ses commencent à chantonner une petite mélodie, tout doux, qui ne tarde pas à devenir chanson et à gagner le public. C’est à ce moment-là qu’ils et elles quittent les gradins pour gagner la scène et commencer la première partie du spectacle.

 

Luc qui invite le public à chanter avec lui

Le spectacle commence avec Circolando du chorégraphe invité Nunzio Impellizzeri et c’est un déferlement d’énergie et de mouvement qui ne laisse pas de répit. Les corps se suivent, se rencontrent, se séparent dans des configurations qui semblent aléatoires un instant, pour montrer ensuite une connexion des interprètes et une maîtrise du mouvement qui nous émerveillent.

Après une petite pause dehors de la salle, nous revenons pour retrouver Les Vagues, une chorégraphie de Corinne Rochet et Nicholas Petit dont nous avions eu un aperçu quelques mois auparavant. On arrive à retrouver des images et des mouvements que nous avions vus en février mais le spectacle a évolué et c’est dans une fluidité éthérée que les danseurs et danseuses incarnent cette deuxième partie du spectacle. Les relations entre les corps se tissent et se dissolvent au rythme des musiques et mouvements, qui invitent le regard à se promener en permanence.

Le spectacle fini sous un déluge d’applaudissements. Les membres du chœur ont grandement apprécié la performance des danseurs·ses et la mise en scène du spectacle.

Et nous tous nous avons apprécié cette nouvelle collaboration avec la compagnie du Marchepied, si adéquate et prenante, si riche et humaine. Nous espérons que la collaboration se poursuivra l’année prochaine et nous nous réjouissons de retrouver la nouvelle volée des danseurs.

Nous nous séparons devant le théâtre : une grande partie du groupe part en direction de la gare, certain·es à pied malgré les quelques gouttes qui flottent encore dans l’air, d’autres attendent le bus, pas motivé·es de marcher et d’autres encore rentrent à pied.

Nous nous disons « à la saison prochaine », certain·es de se retrouver à la rentrée pour des nouvelles sorties, des moments de partage, des défis artistiques peut-être aussi.

Cette saison a été bien riche et remplie, avec des activités qui sont venues s’additionner aux sorties prévues. Et tout cela nous fait réaliser, à nous les médiatrices, que le chœur Coriolan est en bonne santé, que les années qui nous ont tant empêché de faire sont révolues et que nous arrivons à une belle autonomie du groupe qui garantit la poursuite du projet.

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