Carnet de Bord du 01 juin 2022
Présent·es : Christophe, Clément, Catherine, Anne-Marie, Kathy, Daniel, Sonia, Michel, Dominique

Aujourd’hui, changement de lieu, nous laissons notre maintenant traditionnel Spot pour nous retrouver à 9h30 à la médiathèque de Martigny. Après quelques soucis de porte d’entrée, nous entamons les discussions, en douceur, autour de notre habituel café-croissant du matin. Christophe nous dévoile le programme de la journée, nous allons assister à la projection du film 17 filles, un film français réalisé par Delphine et Muriel Coulin. Nous avons la salle pour nous.

Retour au café, et place à la discussion. Catherine nous propose de relever un élément du film que nous voudrions garder, et un autre que nous aimerions jeter. Michel dit que ça le renvoie à son vécu. Il se pose la question de s’il a besoin de revoir ça maintenant ! Il a besoin d’un peu de temps pour laisser évoluer les choses. Les réponses après 7 jours. Tout le monde rigole.

Anne-Marie dit que ça lui rappelle son adolescence. Et puis elle est repassée par là avec sa fille. Elle repense à ses peurs. Après, elle trouve qu’ils fument trop, et que toutes les actrices sont très belles.

Malika trouve que tout du long quelque chose la dérange. Ça pose la question de la responsabilité individuelle et collective. La force de l’adolescence, du rêve, du collectif.

Kathy dit qu’elle a adoré l’impuissance de l’autorité. Ça lui correspond. Elle veut cependant jeter le fait qu’on puisse donner la vie n’importe comment.

Daniel a trouvé le film un peu gnangnan. Il a aimé, par contre, la complexité de la relation entre la fille et la mère.

Dominique trouve à l’inverse qu’on ne tombait pas dans le pathos. Que c’était très beau comme film. Ça l’a frappé qu’il n’y ait pas de grossesse honteuse.

Sonia parle de la relation qu’elle entretient avec sa petite fille, ses confidences sur ses relations intimes. C’est joli !

Daniel rajoute que selon son expérience, certaines adolescentes peuvent devenir mère pour devenir femme.

Il est finalement bientôt l’heure de se quitter. Catherine nous dévoile le fil rouge qu’elle a imaginé pour notre petite présentation, agendé au 29 juin. Nous découvrons avec intérêt les différents moments retenus et sélectionnés. Tout de suite, l’idée d’une représentation fait naître un peu de stress. Catherine, Clément et Christophe se relaient pour repréciser le cadre. Ce n’est pas un spectacle, on invitera nos ami.e.s, et on leur présentera ce qu’on voudra : des bouts de lecture, d’impro. L’inquiétude semble redescendre.

Il est l’heure de se dire au revoir. Michel dit qu’il trouve que par ce projet, on lui donne à nouveau une place. Il traite des sujets qu’il n’a pas eu l’occasion de vivre ! Et c’est « pshouuut » à l’intérieur de lui.

Sonia dit que c’est très important ce qu’elle vit ici. Car ça permet de changer le regard sur les séniors.