Visite du Théâtre de Vidy-Lausanne  – 12 décembre 2019

À notre arrivée au Théâtre de Vidy-Lausanne, Elsa, la cycliste du groupe et relais de l’espace-hommes de l’association Appartenances nous attend devant l’entrée. Le groupe, qui a pris le bus, nous rejoint quelques minutes plus tard. C’est Valentin, chargé de la médiation culturelle au Théâtre de Vidy-Lausanne qui nous accueille chaleureusement pour une visite guidée.

Mais, juste avant de débuter la visite du théâtre, il a accepté de nous ouvrir les portes de la salle Charles Apothéloz où se jouera la pièce Crash Park, la vie d’une île que nous irons voir quelques jours plus tard. Par chance, la scénographie est déjà en place et les comédiens et comédiennes ne répètent pas cet après-midi.

En entrant à pas feutrés dans la salle obscure, le groupe scrute la scène et tente de deviner ce qui va s’y jouer. Qu’est-ce que l’on voit sur cette scène de théâtre ? Une montagne ? Une pieuvre ? Un avion ?

Petit à petit, au fil des suppositions et discussions, nous entrons dans un monde imaginaire, un espace de fiction.

Installés confortablement sur le 1er rang des fauteuils rouges, nous proposons aux participants de choisir une des images que nous avons amenées et dont s’est inspirée l’équipe artistique de Crash park, la vie d’une île pour construire sa création collective. Chacun choisit une image qui lui parle et la présente à trois personnes. Une fois les images présentées, nous les invitons à construire une improvisation théâtrale sur la thématique de la pièce : vous passagers d’un avion. Il s’écrase en mer : que se passe-t-il ?

Après un temps de préparation, chacun présente une saynète. Passagers affolés, mouette qui percute un réacteur, survivants se battant pour de la nourriture, entre rires et étonnements, des histoires prennent forme sous nos yeux. Nous découvrons de nouvelles facettes de certaines personnes qui se montrent plutôt réservées à l’accoutumée et qui, en prenant vie sur scène, se dévoilent être d’excellents interprètes. Ils semblent, en plus, prendre un réel plaisir au jeu!

Des masques du bureau de la costumière aux objets insolites de la salle des accessoires, en passant par les loges souterraines et l’atelier de couture, nous poursuivons l’après-midi par une visite du théâtre, dont nous découvrons les moindres recoins. En hôte attentif, notre guide sait questionner, donner des exemples concrets et parlants. « À votre avis, combien y a-t-il de spots pour éclairer la scène ? » L’occasion pour un participant du groupe de parler de son métier de technicien son et lumière pour des événements privés, dans son pays d’origine, le Sri Lanka.

J’entre dans la salle des accessoires en dernier et n’entends pas la consigne de sécurité de Valentin, notre guide. Au milieu de ses explications, un participant me fait des grands signe et me rappelle gentiment à l’ordre : « Attention, il faut mettre ton sac à dos devant pour ne pas abimer les accessoires ». Sourires partagés.

Après une heure de visites et d’échanges avec Valentin, l’après-midi se termine au café du théâtre, la Kantina, où nous poursuivons nos discussions autour de thés marocains sucrés, de masala chai et quelques chocolats chauds.