Présentation du parcours
Par Tom Kaeser et Nicolas Joray, médiateurs culturels
Le 19 octobre, nous avions rendez-vous avec les jeunes inscrit.e.s au Semestre de motivation (SEMO) à Neuchâtel pour leur présenter notre parcours Tala Madani et tenter de convaincre certain.e.s de s’y inscrire.
Une cinquantaine de jeunes ainsi que le personnel encadrant étaient réunis en ce vendredi matin. Nous nous sommes introduits brièvement, leur avons présenté l’association La Marmite et avons évoqué le thème qui serait le fil rouge de nos rencontres, à savoir la sauvagerie. Nous leur avons ensuite décrit le parcours que nous leur proposons de suivre (4 sorties culturelles et une demi-douzaine de rendez-vous de préparation ou de retour sur ces sorties). Léopold Rabus, l’artiste qui nous accompagne, a également parlé de l’œuvre de Tala Madani, plasticienne qui a donné son nom à notre parcours. Il a évoqué certains aspects de son travail qui renvoient à la sauvagerie : matière fécale patriarcat tourné en dérision notamment. Léopold Rabus a suggéré aux jeunes d’aller voir certains de ses tableaux sur Internet.
Réactions
Les jeunes ont écouté notre présentation de façon très attentive. A un moment donné, l’un d’eux a demandé ce qu’était un.e intellectuel.le. Nous avons répondu qu’il s’agissait de personnes réfléchissant à des thématiques spécifiques de façon approfondie. Ismaël Ghodbane, le responsable du SEMO, a précisé que le thème de la sauvagerie n’était pas lié spécifiquement aux jeunes du SEMO – ce qui nous a semblé être une précision bienvenue. Nous les avons finalement questionné.e.s sur leurs représentations de la sauvagerie : il a été question de violence, d’animaux, de paroles de rap violentes, de la sauvagerie qui nous habite peut-être toutes et tous.
Une liste bien remplie
A la fin du rendez-vous, une quinzaine de personnes se sont inscrites sur la liste que nous avions préparée. Nous avons constaté qu’il s’agissait majoritairement de filles. En en discutant avec une travailleuse sociale du SEMO, nous avons appris que beaucoup d’activités avaient tendance à être « genrées ». L’âge et les représentations liées à l’art ont peut-être joué pour quelque chose. Un collaborateur a poussé un jeune, actif dans l’écriture, à s’inscrire au parcours. Nous verrons si la liste bouge d’ici une semaine, car nous leur avons laissé la possibilité de s’inscrire au secrétariat de l’institution.
Nous sommes très satisfaits de l’enthousiasme qu’a suscité cette présentation et du fait que notre liste ait été remplie. Pour mémoire, les groupes de La Marmite ne sont pas censés déborder la quinzaine de participant.e.s. L’accueil de qualité du SEMO et l’intérêt marqué de ses collaborateur.rice.s ont été de précieux atouts. La réunion s’est d’ailleurs terminée par une sympathique discussion informelle entre l’équipe du SEMO, les médiateurs de La Marmite et Léopold Rabus.