Parcours

Tala Madani

Durant de la saison 2018-19, dans le canton de Neuchâtel, le Groupe Tala Madani a exploré la thématique de la sauvagerie.

Il était constitué de jeunes inscrits au semestre de motivation de la Ville de Neuchâtel, de l’artiste Léopold Rabus et des médiateurs Tom Kaeser et Nicolas Joray.

Photographie de Tala Madani (2019) © Marcus Yam / Los Angeles Times

Présentation

Le « sauvage » qualifie-t-il celui qui vit en dehors du commerce des hommes ? Est-il le farouche, l’impoli ? A-t-il rapport à l’animalité ? Représente-t-il l’altérité fondamentale ? Est-il cette fiction dont use les peuples soucieux d’établir leur identité ?

Par sa proximité avec la nature, le « sauvage » aurait-il plutôt un rapport privilégié à la bonté ? serait-il une source de régénération ? La sauvagerie s’oppose-t-elle à l’humanité, ou lui est-elle consubstantielle ?

Activités

De manière à interroger la thématique de la sauvagerie, le Groupe Tala Madani :

  • a vécu une expérience immersive et désarçonnante au Théâtre du Passage de Neuchâtel avec le spectacle Je suis la bête de Julie Delille ;
  • a rencontré, au Théâtre du Passage, le brûlant auteur libano-québécois Wajdi Mouawad sur le thème Culture et sauvagerie ;
  • a assisté à une projection de Sa Majesté des mouches du britannique Peter Brook au Cinéma Minimum ;
  • a rencontré, enfin, les professionnels de plusieurs musées neuchâtelois montant précisément une exposition sur le thème de la sauvagerie.

Groupe

Le Groupe Tala Madani porte le nom de la plasticienne iranienne travaillant sur la bestialité humaine, les fantasmes, le trouble ou l’impur.

Participant·es

Le Groupe Tala Madani réunit des jeunes gens libérés de l’école obligatoire, inscrits au SEMO (semestre de motivation) de la Ville de Neuchâtel.

Intervenant·es

Carnets de bord