Avec les participant·es du groupe Anima

C’est avec une émotion palpable que nous nous rencontrons ! Les participant·es arrivent au compte-goutte, magnifiquement aiguillé·es dès l’entrée par Juana et sa collègue Stéphanie. Nous nous regardons un peu timidement au début. Nous commençons avec un peu de retard et 8 personnes sur les 14 prévues. Nous leur souhaitons la bienvenue, nous nous présentons ainsi que La Marmite et notre parcours. Anima peut commencer !

Un autre participant arrivera, s’excusant pour le retard.

Nous poursuivons par un jeu sur les prénoms qui nous amuse tous beaucoup et détend largement l’atmosphère. Puis nous leur proposons de choisir 3 images parmi une quarantaine en lien avec le souffle, qui leur permettront de dire quelques mots sur elles/eux.

Quel magnifique moment ce fut ! Chacun·e racontant un peu de soi avec ces images. Nous avons vite l’impression de mieux les connaître. Nous remarquons que quelques thèmes saillants ressortent fréquemment : la liberté, la famille, l’enfance, le calme, l’eau, la musique, l’art/artisanat !

De l’authenticité, des sourires et une immense écoute sont au rendez-vous !

Fabrice nous propose ensuite de marcher dans l’espace, d’expérimenter des rythmes différents tout en prenant en compte le groupe dans son entier. Puis chacun·e peut dire une expression ou une phrase contenant le mot « souffle ». Nous remarquons que le rythme demandé n’est plus respecté et qu’il est difficile de faire deux choses à la fois. 

Nous passons ensuite à un moment plus méditatif. En cercle, nous nous passons une u-boom qui transmet une musique douce en portant notre attention sur l’air qui traverse notre corps à chaque inspiration. Nous sommes aussi à l’écoute de nos voisin·es et de la musique qui s’approche ou s’éloigne de nous. 

Nous poursuivons par une association d’idées qui nous mène du mot souffle au mot graine.

Nous leur présentons ensuite le prochain spectacle, Les porte-voix. Nous leur parlons de la ventriloquie, évoquons les décors, la metteuse en scène, l’intention qu’elle a par rapport à cette création (interroger les mythes, notamment la place de la femme dans la société préhistorique), les angles par lesquels nous pouvons observer les spectacles.

Fabrice nous prévient que ce n’est pas un fil narratif et que le message ne va probablement pas nous sauter aux yeux, mais éventuellement se révéler à nous plus tard. Il nous conseille d’être disponible et de regarder où ça nous touche, où ça nous fait partir.

Muriel nous lit un magnifique poème de Laurent Gaudé tiré de De sang et de lumière pour illustrer l’idée de « porte-voix ».

Nous leur proposons ensuite d’écrire quelques mots ou de faire des dessins dans le carnet de bord qu’ils ont reçu et dans lequel ils ont déjà collé le programme des sorties, leurs images et quelques points d’observation des spectacles. Nous fixons le rendez-vous suivant. Certains viendront directement à Vidy par leurs propres moyens, d’autres nous retrouveront place de l’Europe afin de cheminer ensemble.

Nous poursuivons cet échange en partageant quelques pâtisseries maison, l’occasion de faire plus ample connaissance.

Nous sommes séduits par ces personnes très touchantes et nous réjouissons de la semaine suivante.

A reprendre pour la prochaine rencontre : l’autorisation de prise de photos qui n’est pas acquise chez tout le monde.

 

 

 

 

 

 

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