Vendredi 19 janvier 2018 - Visite de l’exposition au Forum-Meyrin « Architectures de papier »
Pour cette deuxième sortie de notre parcours seuls Patrice et son amie Elodie sont présents. Christine et Jean-Julien (les éducateurs référents d’Argos), Steeve (l’artiste du groupe) ainsi que Barbara et Eliane sont également de la sortie. Alors qu’initialement un atelier était prévu à l’issu de la visite guidée, nous faisons le choix de faire uniquement la visite de l’exposition.
En ce mois de janvier, notre « ville » constituée par les participants du groupe Pelloutier a subi avec pertes et fracas la tempête hivernale. Les maisons qui la composent ont chacune été mise à mal dans leurs fondations et /ou leurs structures : comment dès lors penser notre ville et son vivre ensemble alors que chacun est occupé à reconstruire son propre toit ?
Entre deux œuvres, les échanges avec Jean-Julien sur le repas organisé fin novembre ont permis de saisir la portée réelle de ce temps partagé en pointant la mise en lien entre les usagers d’Argos lors de cette soirée alors qu’en temps normal ils ne se connaissent souvent pas ni ne se côtoient.
Le prochain rendez-vous avec le groupe est fixé à la mi-février pour découvrir l’atelier de Steeve à l’Usine.
Réflexions à chaud:
-Les mouvements individuels des participants ont eu raison de leur présence à cette deuxième sortie. Notre groupe est volatile et l’engagement citoyen est tributaire du combat que chacun des membres du groupe mène pour garder un équilibre salutaire dans son existence.
En référence à la pyramide de Maslow, les besoins physiologiques et de sécurité sont prioritaires à ceux d’appartenance et de réalisation de soi. Notre groupe et ses participants ne font pas exception à cette réalité décrite par Maslow.
– Par ailleurs, la proposition de visiter une exposition est peut-être moins attractive que d’assister à une représentation théâtrale ? La visite d’une exposition sollicite également un plus grand engagement individuel en lien avec le dévoilement de soi. Cette proposition culturelle oblige à une plus grande mobilisation personnelle.
-Le choix du moment partagé (vendredi après-midi) a peut-être également influencé la motivation individuelle et l’élan participatif en regard avec les incontournables de chacun.