Rencontre de Noël du groupe Anima

Nous avons imaginé cette rencontre autour d’animations pour lâcher prise par le souffle et également pour prendre le temps de faire connaissance autour d’un thé de Noël.

Catherine, Fanny, David, Yassine et Juana sont là, et Jessica nous rejoint pour la première fois. Les personnes qui étaient présentes à la représentation des Porte-Voix racontent le spectacle aux autres et donnent leurs impressions. Tous ont quelque chose à relever et le spectacle a globalement été bien reçu.

Nous faisons un jeu de prénoms, puis un autre jeu de lâcher-prise qui fait bien rire l'ensemble du groupe. Le but est de petit à petit accepter de perdre le contrôle et lâcher prise sur le mental, être d’accord de se tromper dans la bonne humeur!

Nous enchaînons avec une association d’idées, puis une histoire construite par tout le monde.

Dans un deuxième temps, nous proposons un atelier d’écriture : chacun doit écrire une phrase ou un petit texte avec ces trois mots : souffle, voix, respirer. Muriel a préalablement lu ces exemples :

« Oui, ma vie ce fut d’être celui qui souffle et qu’on oublie. » Cyrano de Bergerac

« J’aimerais mourir à bout de souffle, épuisée, à la fin d’une danse. » Joséphine Baker

« On retient son souffle pour entendre un silence. » Antoine de Saint Exupéry

 

Quelques-unes de nos productions : 

- Devant ces mots je reste sans voix, j’entends alors mon souffle respirer à chaque fois.

- Sans souffler mot, je garde ma voix pour plus tard, sans oublier de respirer.

- J’aimerais que tu me souffle encore d’autres mots doux au creux de l’oreille, même si ceux que tu as murmuré la dernière fois restent encore au plus profond de moi : je serai toujours là ! Mensonge, tu es partie, tu m’as laissé, moi et mon désarroi. Seule, seule, avec juste le souvenir de ta voix, ta belle voix. Respire encore.

 

Nous avons ensuite tenté de construire un paysage musical les yeux fermés et de chanter un peu, mais cette activité n’a pas vraiment pris. Nous remarquons que les participant·es sont particulièrement fragilisé·es et que c’est un souffle très subtil qu'il faut leur partager pour ne pas déclencher des tsunamis d’émotions ! 

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