Retours sur la visite de l’atelier de lutherie et le spectacle "Les deux frères", introduction au film "Priscilla"
Nous commençons la rencontre par l’exercice maintenant traditionnel de "aujourd’hui, je me sens comme…". Cette fois, nous ne devons pas choisir un titre de chanson ou un animal mais un lieu. Il y a un désert, une salle de sport, le Portugal, l’Italie, la Jamaïque, le couloir de la Rosablanche, l’île Angaga, la République Tchèque et le festival Coachella aux Etats-Unis.
Puis chacun·e doit écrire deux phrases qui commencent par "Je me souviens de…" afin de résumer la visite de l’atelier du luthier Arnaud Maule et le spectacle Les deux frères.
Voici ce qui apparait pour l’atelier de fabrication de guitare :
- Je me souviens d’un voyage ensoleillé en bus, d’écoute attentionnée et d’odeur de bois.
- Je me souviens d’une petite superficie et d’une déception de ne pas avoir vu de démonstration réelle.
- Je me souviens d’un bon voyage, d’une ambiance géniale, d’odeur de sciure.
- Je me souviens de la découverte d’un instrument inconnu.
- Je me souviens de l’odeur, du touché, de la passion dans les yeux d’Arnaud.
- Je me souviens des planches de bois.
Et pour le spectacle :
- Je me souviens d’un spectacle frais, intelligent, inventif et bruyant.
- Je me souviens de deux frères aventuriers, de coulisses et de mouvements.
- Je me souviens d’une deuxième partie plus intéressante.
- Je me souviens de cette histoire dans mon enfance.
- Je me souviens que les coulisses étaient plus intéressantes.
- Je me souviens que j’étais absente.
- Je me souviens de la course dans les coulisses
- Je me souviens du regard d’un enfant émerveillé.
Après ces premiers retours où des similitudes apparaissent, nous continuons à discuter de ces deux sorties culturelles à bâtons rompus.
L’atelier du luthier Arnaud Maule se trouve dans un endroit assez surprenant : il est dans une maison d’habitation ancienne. Il y a peu d’objets et peu de place, ça a marqué une des participantes qui pensait qu’un atelier de fabrication de guitares nécessitait plus de place. Cette visite donne envie d’en refaire une, mais avec les machines qui fonctionnent.
Dans le spectacle, il y a des personnages joués par des acteurs, par des marionnettes et par des jeux d’ombres. C’est très diversifié. Il y a deux parties mais on n’a pas eu le temps d’aller fumer entre ces deux parties. On était placé loin de la scène dans la salle pour la première partie et c’est dommage car on perdait les détails. Concernant la musique du spectacle, c’est également très diversifié : il y a des musiques enregistrées, des musiques live avec des instruments, des chants et des bruitages. Les bruitages sont étonnants car on ne sait pas qu’ils sont en live avant de passer dans les coulisses et c’est difficile de faire la différence entre la musique live et la musique enregistrée avant la deuxième partie.
Puis, nous passons à la préparation du film « Priscilla » que nous allons voir à Cinemont dans quelques jours. Nous parlons de la réalisatrice du film – Sofia Coppola, du sujet du film – la relation amoureuse entre Priscilla et Elvis Presley, de Priscilla Presley – la vraie – et des thématiques secondaires du film – la drogue, la relation toxique. Puis, nous visionnons la bande-annonce. Celle-ci remue un peu les personnes présentes qui trouvent le sujet dur.
Après la pause, Pablo prend le relai afin d’avancer sur la création partagée et le vernissage qui a lieu dans un mois environ. Il demande que chaque participant·e. choisisse quelques textes qui ont été écrits en atelier afin de les utiliser pour le vernissage. Nous discutons aussi des costumes, d’enregistrements, de lectures et autres. Matthieu se demande si une des participantes ne pourrait pas fumer sur scène. Les yeux de cette participante s’illuminent et l’idée correspond parfaitement à l’atmosphère du groupe. Nous allons faire en sorte que ce soit possible.