Sortie exposition "Être(s) ensemble" au MEG
C’est un petit comité qui se retrouve dans le hall du Musée d’ethnographie de Genève. Regina, Delphine, Jean-Marie, Chantal et moi.
Nous prenons le temps de nous retrouver autour d’un verre avant de descendre dans l’antre du musée. Cette exposition interroge les relations entre les humains et la nature.
Le début de l’exposition évoque la nostalgie du paradis.
La tour des animaux
Cette tour des animaux nous a subjugué. C’était comme la découverte d’un trésor. Nous avons pris beaucoup de temps pour regarder chaque représentation d’animal. Provenant d’époques, d’origines différentes et fabriquées dans différents matériaux, cette magnifique collection de sculptures, de figurines représentant des animaux nous a accaparé. C’était un émerveillement, avec un peu de peine, nous avons quitté ce paradis pour passer dans le deuxième temps de l’exposition, L’harmonie rompue.
Puis nous poursuivons la visite qui évoque l’histoire, les contes, les légendes, le rapport à l’enfance, les mythologies, les relations proches avec les autres êtres vivants.
Sur les traces d’Orphée, qui symbolise la communication, la communion avec la nature, les éléments, l’exposition s’ouvre sur des expériences d’hommes et de femmes de l’époque contemporaine ayant un rapport très fort avec un animal ou des végétaux.
La scénographie propose comme de grandes "cellules", à la fois ouvertes et closes, leur pourtour fait de fils, rideaux qu’il faut franchir pour découvrir à l’intérieur le portrait et la relation d’une personne avec un animal.
Chacun, chacune se concentre sur une histoire, se retrouvant pour échanger quelques mots avant de poursuivre et entrer dans une autre "cellule".
Quelques photographies, pêle-mêle, prises lors de notre visite.
Coiffes pour des vaches
Dessins de Cornelia Hesse-Honneger
Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée par Guillaume Apollinaire, illustré par Raoul Dufy
Cette exposition était très riche, il y avait beaucoup de contenus, d’éléments à regarder, de textes à lire. Et elle invitait à une réflexion toute personnelle, à une déambulation très intuitive, invitant chacune, chacun à passer du temps sur tel élément ou telle histoire.
Nous nous retrouvons pour partager ensemble dans le noir la contemplation de la magnifique installation, l’œuvre Econtinuum de l’artiste Thijs Biersteker, créée en collaboration avec le botaniste Stefano Mancuso.
Il s’agit d’une communication entre les racines de deux pins. L’artiste a mis en lumière les relations du réseau racinaire et mycélien. Les plantes sont connectées entre elles, elles communiquent sur leurs besoins, elles partagent leurs nutriments.
Écouter aux racines
Nous nous imprégnons de cette installation lumineuse et sonore.
Plongés dans le noir, nous sommes très sensibles à cette poétique évocation du monde merveilleux des végétaux. Nous nous quittons sur cette belle note réjouissante.