Spectacle "Diverti Menti" au Pavillon ADC

"Toujours aimantée par les partitions musicales, Maud Blandel invite la danseuse Maya Masse et trois solistes de l’Ensemble Contrechamps à porter les Divertimenti de Mozart. Une composition burlesque, translatée, renversée. Qui se joue des vitesses." (ADC).

Personnes présentes ce jour-là : Chantal, Laurence, Delphine, Hanifah, Jean-Marie.

 

Petite introduction 

Le principe, pour les choeurs de La Marmite, est de bénéficier des sorties culturelles programmées pour les parcours de la saison en cours, événements qui tous ont un lien avec une thématique générale. A Genève, le parcours de la saison 23-24 a rassemblé un groupe de femmes, les mères de l’École des Mamans de la Jonction, l'artiste Alexandra Marcos et les médiatrices Catherine Tinivella Aeschimann et Thaïs Venetz. La thématique de groupe : Les amours. Cette saison, le chœur Pylade, a suivi, en partie, les sorties proposées par La Marmite. Cependant, celles-ci étant très ciblées pour le public du groupe, des mères avec leur jeunes enfants, un autre programme a été imaginé pour le chœur Pylade au cours de la saison.

 

Il y a quelques années, nous étions allés - un petit groupe du chœur Pylade - à l’ADC assister à un spectacle de Maud Blandel, Lignes de conduite ; pour rappel, une exploration sur l'histoire de la tarentelle (sud de l'Italie) avec ces 3 belles cloches sur scènes et 3 danseuses. Un spectacle qui avait marqué et ému notre petit groupe. D'où la décision de proposer d’aller voir cette nouvelle création de Maud Blandel. Nous remercions l’ADC qui nous a offert des invitations pour ce spectacle et qui nous accueilli chaleureusement.

Nous nous retrouvons dans le foyer du Pavillon.

La feuille de salle du spectacle nous donne des informations sur la démarche de Maud Blandel : dès 2019, elle axe sa recherche chorégraphique autour de la question de la traduction de la musique vers la danse. Nous apprenons que le Divertimento, très populaire dès la moitié du XVIIIème siècle, était joué lors d’événements sociaux mondains.

"L’un des enjeux de la création de Diverti Menti consiste à interroger la fonction caractéristique du divertissement – faire passer le temps – à travers le point de vue musical, plus précisément à travers l’usage du Divertimento mozartien." 

Dans l’espace nu du Pavillon, une danseuse, Maya Masse, et trois solistes de l’Ensemble Contrechamps, Simon Aeschimann (guitare), Serge Bonvalot (tuba), Antoine Françoise (piano). Au début du spectacle, du sable tombe des cintres, fil continu pendant tout le spectacle, un sablier poétique.

L’originalité de la recherche de Maud Blandel a, à nouveau, beaucoup touché les personnes présentes. Assis aux premiers rangs, nous étions très proches de la danseuse et des musiciens. Le spectacle développe une relation de la danse avec la musique de Mozart, une relation de la danse avec la musique, des rapports entre le corps en mouvement et les rythmes de la musique, la danseuse et les musiciens. Nous sommes absorbés par ce foisonnement de propositions, par la beauté des images créées…

Le groupe est ravi, heureux, ému. Nous nous attardons avec un verre dans ce beau foyer du Pavillon. C’est aussi une découverte pour les personnes présentes, c’est la première fois qu’elles viennent au Pavillon de la danse. Tout le monde trouve que ce nouveau lieu pour la danse est magnifique.

Le sablier a touché plus d’un, plus d’une. Ce qui est relevé aussi : la beauté de l’éclairage, la musique, les relations des instruments de musique, piano, guitare, tuba. La relation entre la danseuse et les musiciens. Tout est naturel, tout allait ensemble, c’est harmonieux.

Nous prenons le temps des échanges. Nous nous quittons heureux d’avoir passé un très bon moment.

 

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